Dame D.M. a saisi la Ligue Ivoirienne des Droits des Femmes pour l’informer que ses 2 filles mineures subissent des attouchements sexuels de la part de leur père, son ex-concubin, un Lieutenant-Colonel militaire.
Des présumés faits d’attouchements sexuels ont été portés, le vendredi 11 novembre 2022, à la connaissance de la Ligue Ivoirienne des Droits des Femmes «La Ligue » par dame D.M.. Cette dernière accuse son ex-concubin, A.A.B., un Lieutenant-colonel militaire de l’armée de Côte d’Ivoire, d’attouchements sexuels récurrents sur leurs deux filles mineures.
Depuis 2020, la dame ne vit plus sous le même toit avec son ex-concubin mais partage la garde de leurs enfants
Selon la plaignante, depuis juillet 2020, elle ne vit plus maritalement sous le même toit avec le mis en cause, mais partage avec lui la garde de leurs enfants sur décision du juge des tutelles.
Le hic, toujours selon elle, est qu’elle remarque des blessures sur les parties génitales de ses filles chaque fois qu’elles revenaient du domicile de leur géniteur. A l’en croire, sur ses interpellations et interrogations, les enfants ont indiqué que leur père s’autorise, sur elles, des attouchements à caractère sexuel, consistant à introduire ses doigts dans leurs parties génitales.
Elle soutient avoir conduit ses filles à l’hôpital pour des examens médicaux, non sans fournir à La Ligue des copies des certificats établis qui révèlent chez chacune des filles « une inflammation au niveau de la vulve sans ouverture de l’hymen »
Elle dit avoir porté l’affaire devant plusieurs autorités dont le juge des tutelles, qu’elle a saisi par courrier, le lundi 23 mai 2022 aux fins de reconsidérer la décision relative à la garde partagée des enfants ; le parquet près le tribunal de Première instance d’Abidjan-Plateau, sans suite…
Quant au parquet militaire d’Abidjan qu’elle dit avoir saisi le mercredi 25 mai 2022, il a conclu, selon elle, à son « incompétence ». Dame D.M. souligne que jusqu’à présent, toutes ses initiatives n’ont abouti à aucune mesure concrète de protection de ses enfants, vu que le père rôde toujours dans les environs de sa maison.
La Ligue voudrait interpeler l’opinion nationale et internationale, ainsi que les pouvoirs publics ivoiriens, sur l’extrême gravité des faits exposés, qui touchent des êtres vulnérables, en l'occurrence des enfants
Face à cette situation, « LA LIGUE », engagée au premier chef pour les droits des femmes ivoiriennes, contre l’impunité des actes de viol et autres agressions sexuelles, voudrait interpeler l’opinion nationale et internationale, ainsi que les pouvoirs publics ivoiriens, sur l’extrême gravité des faits exposés, qui touchent des êtres vulnérables, en l'occurrence des enfants.
« Dans le respect de la présomption d’innocence du mis en cause, nous demandons qu’il plaise au juge des tutelles, à monsieur le Procureur de la République du tribunal d’Abidjan-plateau, aux services de protection de l’enfance et à l’ensemble des services saisis de l’affaire, de bien vouloir initier toutes les diligences nécessaires pour la manifestation rapide de la vérité et l’édiction de mesures de protection effectives et appropriées en faveur de D.M. et ses enfants », peut-on lire dans le communiqué de La Ligue.
Elle affirme suivre « avec attention et intérêt l’évolution de cette affaire et reste convaincue que force restera à la loi » et réaffirme son engagement aux côtés des femmes victimes de violences de tout genre.
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